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#Kornblumen im Rapsfeld an der #ViaAdrana - Oder ist es umgekehrt?


Erinnere mich nicht, auf einem Feld schon einmal so viele Kornblumen gesehen zu haben:

Etwas #Klatschmohn war auch dabei: ...

und auch noch einige Blüten vom fast vollständig verblühten #Raps:

#myphoto, #Foto, #photo, #Fotomontag, #Natur, #nature, #Blumen, #flowers, #fleurs, #Fahrrad, #biking, #Radtour, #Ederradweg, #Radfernweg, #Hessen, #fedibikes, @fedibikes_de group, @fedibikes group

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Dire qu'on avait pensé qu'ils avaient été éradiqués par les herbicides !
Magnifiques photos !!!
Merci :)
Danke @Miguela :-)
Ich habe einmal gelesen, dass die Samen der Kornblume 100 Jahre lang keimfähig bleiben können. Neben den Herbiziden ist auch die Überdüngung der Felder Ursache für das Verschwinden der Kornblumen.
In der konventionellen Landwirtschaft wird alles Grüne vor der neuen Aussaat im Herbst mit einem Totalherbizid (Glyphosat=Roundup) vernichtet. Stattdessen könnten in zeitlichen Abständen mehrmals die Unkräuter mechanisch entfernt werden. Das wäre aber zeitintensiv und würde Kosten für den Treibstoff der Traktoren verursachen und den Verschleiß der Maschinen bedeuten. Im Frühjahr/Frühsommer werden dann selektiv wirkende Herbizide eingesetzt, weil Glyphosat auch die junge Aussaat vernichten würde, es sei denn, es handelt sich beispielsweise um den von Monsanto gentechnisch veränderten Glyphosat-resistenten Mais (RoundUp Ready 2).
Gegen die Ackerdisteln kann meiner Meinung nach nicht mechanisch vorgegangen werden, da ihre Wurzeln in bis zu 2,80 Meter Tiefe reichen und sie sich nicht nur über ihre fliegenden Samen, sondern auch über ihre Wurzeln ausbreiten. Hier kommt der Wuchsstoff U46 zum Einsatz, der die Disteln und ihre Wurzeln absterben lässt. U46 wird von den Blättern der Distel aufgenommen, so dass viel weniger davon gebraucht würde, wenn nur die einzelnen Disteln statt des gesamten Feldes besprüht würden.
Einmal habe ich selbst beobachtet, dass sich das Feld eines mir bekannten Landwirts, der im Frühjahr keine Herbizide ausgebracht hatte, in ein wunderschönes rotes Blütenmeer von Klatschmohn verwandelte. Doch nach einiger Zeit überwucherten Kamillen das ganze Getreide, was den Ertrag erheblich gemindert und das Abernten sehr erschwert hat.
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Il y a d'autres solutions mais c'est une révolution des modes de pensées

Janine M.Benyus La prairie et des écosystèmes en danger
La prairie un écosystème parmi tant d’autres…

Extraits de Biomimétisme Janine M. Benyus.

Ainsi, la question des engrais occulte celle de l’érosion des sols causée par l’agriculture de labour de plantes annuelles. Les pesticides masquent en outre un deuxième problème : celui de la fragilité intrinsèque de monocultures génétiquement identiques. L’argent emprunté pour payer les intrants de type combustibles fossiles (dérivé du pétrole) en dissimule un troisième : le fait que l’agriculture industrielle ne détruit pas seulement les sols et l’eau, mais étrangle également les communautés rurales.
Même si nous ne voulons pas l’admettre, nos exploitations sont devenues des usines détenues par des grands propriétaires qui, avec notre complicité dilapident le capital écologique que la prairie a mis cinq mille ans à constituer. Chaque jour, notre sol, nos cultures et nos populations deviennent un peu plus vulnérables.
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Dans une série d’ouvrages tels que New Roots for Agriculture, Meeting the Expectations of the Land of Altars of Unhewn Stone, Wes Jackson explique que le problème de l’agriculture est un problème ancien et général, né de notre insistance à nous dégager de la nature, du remplacement des systèmes naturels par des systèmes totalement étrangers et de la guerre que nous faisons aux processus naturels, au lieu d’en faire nos alliés. Il en a résulté une perte régulière de capital écologique, due à l’érosion et à la salinisation des sols ainsi qu’à la domestication et à l’affaiblissement progressifs de nos cultures. Pour retrouver notre chemin, nous devons, selon Jackson, nous souvenir de ce à quoi ressemblaient les ancêtres de "nos" cultures dans leur propre élément.
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« En substance, nous devons cultiver la terre comme la nature le fait » Trublion des temps modernes, Wes Jackson, un agriculteur du Kansas de la quatrième génération, né en 1936, est arrivé à cette conclusion toute simple il y a des années, avant d’avoir les mots pour le dire. C’était son seizième anniversaire, il prenait au lasso et montait le bétail du ranch de son cousin dans le Dakota du sud, loin de l’exploitation familiale située dans le Kansas. Il fut stupéfait de constater que, bien que personne ne cultivât ni ne s’occupât de cette terre, l’herbe y poussait année après année, sécheresse ou pas, sous la neige ou sous un soleil de plomb. Des serpents à sonnettes s’y lovaient où bon leur semblait, et des chevêches des terriers montaient la garde devant leur terrier. « Il y avait une justesse dans tout cela », dit-il aujourd’hui.
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Sur le bord de la route, un panneau indique The Wauhob : une prairie qui a miraculeusement échappé au labour, probablement parce qu’elle était en pente, et qu’il était difficile d’y faire venir des charrues. Je ralentis, puis arrête complètement de rouler, bouche bée devant ce spectacle d’autant plus remarquable qu’il fait suite à des hectares d’une régularité implacable. D’où je suis, j’aperçois à la fois les champs de blé et la prairie, et j’ai l’impression d’être devant une parabole visuelle, celle de Jacob et d’Esaü, issus du même moule mais de caractères très différent. D’un côté, une volonté imposée, de l’autre, la volonté de la terre.
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Piper parle des plantes comme il parlerait de ses voisines au sein d’une communauté, tandis qu’il me présente les espèces fixatrices d’azote, celles dont les racines s’enfoncent dans le sol pour y puiser l’eau, celles qui, au printemps, se dépêchent de pousser pour faire de l’ombre aux mauvaises herbes, celles qui résistent aux ravageurs, ou abritent ces héros que sont les insectes utiles. Il me signale également les papillons et les abeilles, pollinisateurs aux langues agiles qui répandent des rumeurs d’une plante à une autre.
Sous cette foule incontrôlée se cache 70%du poids vif de la prairie, un épais tissu de racines, de radicelles et de stolons qui captent l’eau et pompent les nutriments des profondeurs.
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Le secret de la prairie réside dans sa capacité à maintenir les deux assemblages –en surface, et sous la surface de la terre- dans un état de stabilité dynamique.


La révolution d'un seul brin de paille de Masanobu Fukuoka

@Miguela Merci pour le lien. J'ai téléchargé tous les livres. Je suis très intéressé par le sujet et je vais essayer d'en mettre en œuvre une partie dans ma nouvelle parcelle de jardin. En dehors de la petite partie que j'ai bêchée, désherbée et plantée de pommes de terre, il y a encore beaucoup de mauvaises herbes, de chardons, de camomille et d'herbes sauvages. Je vais combattre les chardons avec très peu d'U46, c'est-à-dire en pulvérisant les feuilles de chaque plante individuelle à partir d'un petit flacon pulvérisateur. J'espère me débarrasser des camomilles et des graminées sauvages par le travail du sol mécanique.
Ci-dessus, j'ai seulement essayé de décrire, autant que je sache, comment cela se fait dans l'agriculture conventionnelle.
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